PAYSAGES D’ATACAMA
On se croirait sur une autre planète, Mars, peut-être, si ce n’était le ciel bleu roi, d’une pureté et d’une intensité à couper le souffle. C’est le désert des superlatifs, le plus ancien, le plus haut, le plus aride, le plus hostile : l’Atacama, désert des déserts. Véritables peintures métaphysiques, brossées en songe par Giorgio De Chirico ou Edward Hopper, les paysages d’Atacama se résument finalement à quelques figures géométriques, lignes, plans, polygones, où seules trois couleurs demeurent, bleu du ciel, blanc du sel, ocre de la terre